Un Peu d’Histoire
La chapelle fut inaugurée en 1864
Les travaux exécutés par les artisans landais, furent menés par M. Lescourret de Dax, sous la conduite de M. Gallois, architecte de Paris, collègue et ami de Violet Leduc à qui on doit la chapelle du Val de Grâces à Paris. L’architecture néo-byzantine se révèle massive, en raison du souci de reproduire le style et l’ordonnance des édifices religieux du XVIe siècle, de l’époque de Monsieur Vincent.
La longueur totale est de 29 mètres avec une hauteur de 9,80 mètres jusqu’au bas de la coupole. La largeur de la nef est de 7,50 mètres alors que le transept donne une mesure totale de 20,50 mètres. Elle fut incendiée en 1947 et son dôme s’écroula. On la restaura l’année suivante. Elle a la forme d’une croix latine, sa couverture en zinc est surmontée d’une croix dorée. La peinture de la coupole est attribuée à un élève de Matisse.
Détails
À l’extérieur
Les sculptures sont de M. Forget. La statue en pierre placée au-dessus de la porte d’entrée représente Saint Vincent dans une attitude de douceur et d’accueil. Dans le tympan du fronton sont sculptés trois personnages représentant la Foi, l’Espérance et la Charité.
À l’intérieur
Des vitraux réalisés par M. Laurent et Gel, peintres verriers, représentent les moments importants de la vie de Monsieur Vincent. De part et d’autre de l’autel en pierre coquillière de Bordeaux sont posées deux statues sculptées par M. Feltrin dans un bois exotique rare, l’une de Saint Vincent, l’autre de Marie. L’Orgue du Berceau date de 1873 et a été réalisé par l’illustre facteur Aristide Cavaillé-Coll. Mais l’instrument a souffert de l’incendie de 1947 et il fut décidé en 1992 de le remplacer par un orgue neuf monté avec quelques éléments de l’orgue original.